Le chef Éric Guérin expose ses croquis à Arles
À Arles, Éric Guérin dévoile une autre facette de son univers. Ses croquis de cuisine sont exposés au Festival du Dessin, dans une exposition collective qui met à l’honneur les liens entre art et gastronomie.
Avant de dresser une assiette, Éric Guérin commence souvent par la dessiner. À La Mare aux Oiseaux, sa maison 3 toques installée au cœur de la Brière, la création culinaire s’initie sur papier. Esquisses, couleurs, textures… C’est ce processus que le chef partage aujourd’hui à Arles, à l’occasion du Festival du Dessin, dans l’exposition collective « La cuisine en dessins ». Une immersion sensible dans l’univers intime d’un cuisinier-artiste.
Une cuisine qui commence au trait
Si sa cuisine séduit par sa précision et sa poésie, c’est peut-être parce qu’elle prend forme bien avant les fourneaux. Dans ses carnets, Éric Guérin imagine ses plats comme on pose un croquis : guidé par l’émotion, les souvenirs ou l’inspiration d’un lieu. Avant de choisir la cuisine, il avait d’ailleurs envisagé de faire les Beaux-Arts – une sensibilité artistique qui ne l’a jamais quitté. Pour lui, le dessin est un outil de création, de mémoire et de transmission. C’est aussi une façon de faire exister une idée, avant qu’elle ne devienne un plat. Un geste instinctif et personnel, qu’il partage aujourd’hui pour la première fois dans un cadre artistique.
©DR
Un printemps dédié au dessin
Créé en 2023 par Vera Michalski et Frédéric Pajak, le Festival du Dessin d’Arles s’est imposé en quelques éditions comme l’un des temps forts du printemps culturel. Chaque année, la ville se transforme en galerie à ciel ouvert, entre expositions, performances, conférences et rencontres. Pour cette troisième édition, du 12 avril au 11 mai 2025, une quarantaine d’artistes sont invités à explorer toutes les facettes du dessin, des plus classiques aux plus contemporaines.
Parmi eux, Éric Guérin participe à l’exposition collective « La cuisine en dessins », aux côtés de Michel Oliver, Amandine Chaignot, David Muñoz ou encore Alain Chapel. L’occasion de souligner les liens étroits entre le geste artistique et le geste culinaire.
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