Anthony RAIMOND
Jeune et déjà si expérimenté, voici ce qu’il faut retenir du parcours d’Anthony Raimond. Cet ancien chef pâtissier du restaurant Granite de Tom Meyer est à découvrir ici.Peu amateur de l’école, Anthony Raimond se retrouve toutefois confronté à ce choix inévitable que sont les vœux professionnels au collège. « Je me suis dit que j’aimais les bonbons, donc j’ai choisi la pâtisserie », confie-t-il. Aidé d’un professeur passionné, il se révèle être un élève attentif et talentueux.
BEP, mention complémentaire en pâtisserie, BTM… Il enchaîne même les diplômes et entre au service de Sébastien Bauer, ancien bras droit de Pierre Hermé. Après cette première expérience en boutique, il intègre l’équipe d’Angelina Paris, puis celle du Bristol. Une nouvelle expérience chez Angelina Paris, puis il rejoint Benoît Castel chez Joséphine Bakery où il s’initie à la boulangerie.
Des voyages et des rencontres
De 2013 à 2015, il prête main forte lors de l’ouverture de la boulangerie pâtisserie Liberté. Par la suite, il s’envole à Macao, près de la Chine, pendant un an. À son retour en France, il décide de partir à Bordeaux et devient pâtissier en chef au restaurant Le 7 lors de l’ouverture de la Cité du Vin de Bordeaux. « Ça m’a fait prendre conscience que je pouvais aller plus loin en créativité, que j’en avais encore sous le capot ».
En 2017, il déjeune à La Grande Maison, à Bordeaux. « Et je me prends une grosse claque, je me dis que je dois bosser là ». Une rencontre avec le chef pâtissier, un essai, et le voici à travailler chez Pierre Gagnaire. Il co-fonde ensuite un restaurant bistronomique et bar à cocktail appelé L’Apothicaire, à Bordeaux, qui voit le jour en 2020.
Deux ans plus tard, lors d’un repas chez Granite, il fait la rencontre de Tom Meyer qui lui propose de le rejoindre. « Je vois le niveau et je me dis qu’on ne peut pas refuser une opportunité comme ça ». Le départ du chef en 2024 et la naissance de son enfant convainquent Anthony Raimond de partir pour le Sud-Ouest et de rejoindre l’Auberge Le Prieuré, à Moirax. On nous glisse à l’oreille que nous le retrouverons peut-être un jour à la tête d’un restaurant à dessert.